Orgueilleuse et délurée, populaire et castiza (de bonne race), Madrid unit les paradoxes et se joue des extrêmes. Sa température extérieure atteint facilement les 35° en plein juillet et descend jusqu’à – 10° en février. La capitale castillane ne fait pas dans la demi-mesure.
Madrid me mata, proclamaient les graffiti sur les murs en pleine période de Movida. C'est vrai. Cette ville est tuante... de plaisir. Son rythme nocturne endiablé, cette marée humaine (la marcha), qui bat le pavé et déboule de toutes parts à l'heure où les catholiques se signent pour les vêpres, vous emportent à coup sûr.
Les Madrilènes ne sont pas casaniers pour un sou. D'ailleurs, on a coutume de dire qu'ils sont tous jeunes, même les vieux Madrilènes ! Si vous aimez les virées nocturnes, tant mieux pour vous ! Par contre, le matin tôt, les rues sont totalement désertes. Quant aux amateurs de culture, ils seront aussi à la fête : Madrid, c’est aussi la ville du Musée du Prado et du célébrissime « Guernica » de Picasso.
Il faut bien compter quatre ou cinq jours pour commencer à comprendre Madrid qui, au-delà de son centre historique grand comme un mouchoir de poche, sait ménager des surprises à ses visiteurs...
Hors des circuits touristiques, les fêtes de la San Isidro, avec leurs processions sur le rythme du paso doble et les meilleures courses de taureaux (en mai), ainsi que celles de la Virgen de la Paloma (le 15 août) sont de grands moments.